Le dimanche 28 juin à 16h30 à la résidence.
L'atelier sera ouvert le dimanche 28 juin à 16h30. Nicolas Nicolini et Sinyoung Park, artistes sélectionnés pour une résidence en juin, présenteront leur travail de peinture en cours. Le public pourra poser toutes les questions qu'il désire.

Nicolas Nicolini

As a landed column, 2014, huile sur papier, 100 x 70 cm
« Ses images ont la vigueur des peintures gestuelles et rapides d’une action painting d’aujourd’hui, mais dans laquelle s’immiscent des sujets classiques de paysages ou d’architecture. Intrusion d’un genre suranné dans une pratique d’où une douce violence, du mouvement et du corps, s’exprime tout en se comprimant dans des formats moyens là où on attendrait des murs entiers… Par certains aspects, Nicolas Nicolini rappelle David Hockney dans ses palettes et ses sujets d’architecture, mais dans la série des Tas, on n’est pas si loin du graff dans l’urgence de l’exécution, et l’émergence des formes. Dans les coulures et les traces de Nicolas Nicolini, on décèle une frénésie de peindre semblable à une fureur de vivre…».
Céline Ghisleri (2013).
" Assembler des objets étrangers pour former une harmonieuse mise en scène, observer les tas comme une facette romantique des temps modernes, portraitiser l'anodin, théâtraliser la figuration et le paysage; voici le terreau de ma pratique ces temps-ci."
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Sinyoung Park

Sans titre, 2014, acrylique sur toile, 60 x 80 cm
" Mon histoire, est une histoire de peinture qui se situe dans un héritage de l’art traditionnel coréen. Cet art traditionnel est profondément enraciné dans une esthétique orientale. L’utilisation de la ligne est primordiale, l’énergie est représentée dans le geste, d’une manière proche de la calligraphie. Suivant cette tradition je peignais des compositions de lignes sans couleurs, je dessinais et j’écrivais littéralement avec mes pinceaux. Mes travaux récents se fondent sur une écriture picturale assez proche de celle-ci.
(...) Je trouve une opposition essentielle entre l’image réelle et imaginaire, descriptive et symbolique.(...) Mes peintures apparaissent comme des mondes engloutis, éloignés faisant office de parcelles survivantes dans nos mémoires. Comme si toute une période s’était évaporée. Ce qui en reste nous parait étrange voire incompréhensible. Ces bouées nous rattachent à un temps dépassé qui nous emmène dans la nostalgie.(...) L’absence de contours nets nous plonge dans l’impossibilité de déterminer, tout en laissant une sensation visuelle persistante. Je veux figurer au-delà de l’image. Ce processus permet de mettre en doute la représentation sans la morceler, la peinture n’est pas dépendante de l’histoire qui s’y trouve. "
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