L’association Chamalot-Résidence d’artistes s’associe chaque année aux Printemps de Haute-Corrèze, en présentant des travaux d’artistes résidents, qui s’inscrivent dans le thème de l’année.
L’exposition « eaux  d’ici, eaux de là» s’inscrit dans le cadre des Printemps 2009, Printemps au fil de l’eau.

« Qu’elle tombe à verse, coule lentement entre deux rives escarpées, alimente les torrents et les sources ou voile le paysage, l’eau, ici, en Corrèze, est un élément omniprésent. Les artistes choisis ont su capter cette présence constante et renouvelée.

L’eau invite également au voyage. Elle traverse les continents, portée par les nuages, pour aller arroser des terres inconnues, elle dévale les montagnes depuis les lacs glacés pour rejoindre l’océan, elle entre dans les maisons, gouttes accrochées au parapluie...

Reflétant la diversité des eaux, les techniques et supports utilisés par les artistes sont variés : photographie, installation, peinture.
L’exposition « Eaux d’ici, eaux de là » présente le travail de Stéphane Belzère, Isabel Duperray, Yves Gobart, Soazic Guézennec, Pascal Hausherr, Thomas Ivernel, Caroline Lejeune et Alexandra Roussopoulos.

"Chacun arrive avec son univers et donne à voir des eaux d’ici et de là qui se rejoignent." (Caroline Sers).

Stéphane Belzère est peintre ; il vit et travaille à Paris et Berlin. Il se concentre sur l’enfermement et paradoxalement, sur le déploiement dans un espace clos et réduit de formes incarnées et « naturalisées ».

Isabel Duperray est peintre ; elle vit et travaille à Paris et Madrid. Elle peint des paysages aux couleurs vives, stridentes parfois : jaune, vert qui agace les dents. Le paysage a toujours été au centre de ses recherches.

Yves Gobart est peintre ; il vit et travaille à Paris. Son travail se nourrit du conte. Les forêts et les sous-bois sont des lieux privilégiés de ses recherches, ceux-ci faisant référence directement à l’univers étrange et magique des histoires.

Soazic Guézennec vit et travaille à Paris et touche à tous les domaines des arts plastiques. Ses installations ou peintures sont des sortes de « prises d’otages » qui forcent le spectateur, le manipulent pour l’amener à s’interroger sur le rapport qu’il entretient avec la nature.

Pascal Hausherr est photographe ; il vit et travaille à Paris. Sa photographie n’est au fond rien d’autre que l’image des rapports (accords et désaccords) qu’il entretient avec le monde.

Caroline Lejeune est peintre ; elle vit et travaille à Montreuil. La spécificité de son travail repose sur la relation que sa peinture entretient avec la photographie, autrement dit avec le réel.

Thomas Ivernel est peintre ; il vit et travaille à Paris. Ses tableaux partent souvent d’idées visuelles. Un sujet s’impose à lui ou une couleur détermine ce qui va suivre.

Alexandra Roussopoulos est peintre ; elle vit et travaille à Paris. Elle s’échappe du format traditionnel du tableau, elle plie la couleur et la forme à sa création et réalise des peintures qui sont à la limite de la sculpture.

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