Dans le cadre d’un partenariat triangulaire entre la ville de Brive-la-Gaillarde, Chamalot-Résidence d’artistes et le centre d’art contemporain de Meymac, un ensemble d’oeuvres de l’artiste Simon Pasieka (qui vient de terminer une résidence de trois mois à Chamalot) sera présenté à la Chapelle Saint Libéral, du 19 octobre 2018 au 14 janvier 2019.
Vernissage le vendredi 19 octobre à 18h
Exposition du 20 octobre 2018 au 14 janvier 2019
Chapelle Saint-Libéral à Brive-la-Gaillarde

Le monde et la société d’aujourd’hui, inquiètent Simon Pasieka. Il pressent l’urgence de mettre à plat nos modèles et nos valeurs. Pour lui la peinture doit fournir des images incitant à réfléchir dans cette direction.
Ses tableaux montrent le plus souvent des jeunes filles et des garçons tentés par le projet d’une vie différente, plus en phase avec l’environnement naturel et de ce fait en quête d’une forme de spiritualité qui leur permettent de dépasser le matérialisme pragmatique contemporain comme horizon de vie. Les tableaux mettent en image une philosophie à la fois humaniste et naturaliste, en même temps que dubitative, connaissant l’âme humaine. Simon Pasieka ne croyant pas à l’existence d’un paradis.
En écho avec le lieu d’exposition, la chapelle Saint-Libéral, c’est la dimension plus spiritualiste qui est présentée, en près de vingt tableaux récents, sous tendus de références symboliques, mêlant l’élan tâtonnant, la joie naïve, mais aussi la déception ou le doute. Ainsi du tableau intitulé « Le grand Verre » (clin d’oeil à Marcel Duchamp) qui, associant dans une vitre posée dans la nature, le reflet de ce qui est devant à ce que l’on voit au travers, donne l’illusion d’une fusion de l’espace alors qu’il en matérialise l’écart.
Comme nombre d’artistes de sa génération, Simon Pasieka déambule dans l’histoire de l’art et joue avec virtuosité de ses codes, tout en affirmant sa propre contemporanéité. L’ambiance des tableaux réunis à Brive est dans l’ensemble romantique. La facture d’inspiration classique et la palette sombre, font volontairement écho à la peinture du XIXème et à son culte de l’image.
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