
Exposition : du 6 déc. 2015 au 17 janv. 2016,
au Centre d'art contemporain, place du bûcher,
19250 Meymac.
ouvert du mardi au dimanche de 14h à 18h.
Fermé les 24, 25, 31 déc. et 1er janv.
Vernissage : le samedi 5 décembre 2015 à 18h
Nicolas Nicolini, Le scénographe et la main du désert, 2015, huile sur papier, 65 x 95 cm
Cette exposition "hors les murs" présente des œuvres réalisées par Giulia Andreani, Julien Beneyton, Marion Charlet, Nicolas Nicolini, Sinyoung Park principalement lors de leur résidence à Chamalot en juin, juillet et août 2015.

Giulia Andreani, Julien Beneyton, Nicolas Nicolini, Sinyoung Park, Marion Charlet le 5/12/2015
Le travail de Giulia Andreani vise à la constitution d’un univers complexe créé à partir de documents historiques qui prennent une saveur surréaliste. Dans une sorte d’exhumation d’images, elle fait resurgir des visages de nos mémoires collectives dans une tonalité unique, un gris qui tend au bleu et qui évoque les vieux écrans de cinéma, les coupures de journaux, les albums de famille. Les archives, les récits et les citations lui permettent de tisser des allégories du présent, créées à partir des débris culturels de l’Europe.
Giulia Andreani, Damnatio Memoriæ I (Medusa), 2015, acrylique sur toile, 200 x 150 cm
La peinture de Julien Beneyton fixe l’attention sur un état des lieux. Il s’intéresse à représenter l’humain dans son environnement. En général, il représente des scènes de proximité de la vie quotidienne. Pour cette résidence il a travaillé particulièrement sur le Limousin et plus précisément l’élevage bovin. Il rend hommage à un métier d’excellence en représentant un moment de la vie quotidienne d’un éleveur de vaches limousines.
Julien Beneyton, Youssoupha, Quartier Latin, 2014, acrylique sur bois, 124 x 105 cm
Marion Charlet n’invente aucun des lieux qu’elle peint. Elle est habitée par eux. Ils la hantent avec leurs histoires. Ce sont des lieux de possession, de souvenir latents. Ils la pétrissent d’une vision fantasmagorique qu’elle transpose en peinture. (...) L’architecture est froide, souvent rigide, peinte à l’aide de scotch pour que rien ne déborde. Le travail est rigoureux. A l’inverse, la nature est rajoutée, libre de gestes, de touches, de feuilles qui virevoltent et de plantes luxuriantes. Mais à bien y regarder, elle envahit ces décors de manière troublante.
Marion Charlet, Soledad, 2015, acrylique sur toile, 180 x 230 cm
Nicolas Nicolini assemble des objets étrangers pour former une harmonieuse mise en scène, observe les tas comme une facette romantique des temps modernes, portraitise l’anodin ou encore théâtralise la figuration et le paysage. Ses images ont la vigueur des peintures gestuelles et rapides d’une action painting d’aujourd’hui, mais dans laquelle s’immiscent des sujets classiques de paysages ou d’architecture.
Nicolas Nicolini, sans titre, 2015, huile sur papier toilé sur châssis, 110 x 70 cm
L’histoire de Sinyoung Park est une histoire de peinture qui se situe dans un héritage de l’art traditionnel coréen où l’utilisation de la ligne est primordiale. Ses peintures apparaissent comme des mondes engloutis, éloignés faisant office de parcelles survivantes dans les mémoires. L’absence de contours nets plonge dans l’impossibilité de déterminer, tout en laissant une sensation visuelle persistante.
Sinyoung Park, sans titre, acrylique sur toile, 240 x 360 cm
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