Le dimanche 27 juillet à 16h30 à la résidence.

Aurélien Porte

"Les thèmes picturaux abordés par le jeune artiste français Aurélien Porte sont classiques : paysages, couchers de soleil, portrait… Mais son utilisation de la peinture –sorte de médium de prédiction- s’avère, elle beaucoup moins banale. Dans nombre de ses séries, Aurélien Porte aime par exemple retranscrire une atmosphère domestique, afin de créer un rapport d’intimité et de familiarité avec le visiteur. (...) Des toiles abstraites ou figuratives, dans une gamme chromatique allant du marron à l’orange, côtoient des sculptures en stéatite, peintes ou vernies, ainsi que des livres aux allures d’enluminures médiévales. Les titres à rallonge prolongent le sentiment d’étrangeté qui frappe quiconque cherche à décoder cet univers…Ils résonnent davantage comme des prières païennes ou des formules magiques. Fasciné par l’idée d’inconscient transculturel tel que Fernando Ortiz développe, par le métissage et la créolisation de la culture, Aurélien Porte cherche à exprimer une connaissance intuitive, hybride, imagée de certaines cultures, qu’il transcrit avec la même spontanéité, sans souci de vraisemblance." CS pour La Triennale, Palais de Tokyo, 2012.
Sans titre (VOISDANSSONREGARDLESETOLIESBRILLERDELAJALOUSIE), 2013, huile, acrylique et vernis sur toile, 120 x 90 cm.
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Nicolas Roggy

"Le point de départ des peintures de Nicolas Roggy est souvent une association de rouge, de jaune, et de bleu. La composition commence donc par le début, en somme. Chaque tableau est ensuite la trace de sa propre évolution à partir de cette base. Les couleurs primaires, et le rouge en particulier, avec le noir et blanc, forment l’armature des pièces, de même que l’emploi récurrent d’un apprêt travaillé en épaisseur : le structura. Il y a donc non pas seulement un fil rouge dans l’exposition, mais aussi un fil jaune et un fil bleu, qu’il est difficile de démêler. La répétition des motifs à l’intérieur de chaque tableau reprend à son niveau la répétition du même format. L’assemblage de plusieurs d’entre eux suggère une sorte de circularité et un cycle de répétitions dans la conception de chacun. La répétition récurrente du même format crée une sorte d’anthropomorphisme. Ce sont des codes, et non des figures. Ceci vaut également pour l’espace des tableaux, qui ne sont pas des paysages, et il n’y est question que d’espace, au sens le plus général du terme, et du temps nécessaire pour le former. Profondeurs, perspectives, surfaces, tout cela s’applique ici à quelque chose « en esprit », qui n’est pas la représentation de quoique ce soit. Il est d’ailleurs frappant de voir comme chacun des tableaux est singulier, non seulement vis-à-vis des autres, mais encore vis-à-vis de la plupart des tableaux abstraits qui les ont précédé." Vincent Pécoil, mai 2013.
Sans titre, 2013, techniques mixtes
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