
du 3 au 12 août
Roc du Gour Noir
Saint Pantaléon de Lapleau
Dans le cadre du festival de La Luzège, l’association propose pour la deuxième année, un parcours plastique en résonance avec le questionnement du festival.
Tous les artistes dont les peintures sont reproduites ici ont séjourné ou ont été exposés à la résidence.
Il s’agit de Yves Gobart, François Mendras, Marc Molk et Florence Reymond.
Chacun nous propose sa vision d’un type de héros (de conte, de western, mythologique ou populaire) et pose la question du courage, fil conducteur du travail actuel de La Luzège.
Le héros de conte vu par Yves Gobart
Le Petit Chaperon rouge est un conte appartenant à la tradition orale. En Europe, il est principalement connu par le biais des versions collectées et retranscrites par Charles Perrault en France et par les frères Grimm en Allemagne. Dans la version de Perrault, pas de fin heureuse pour l’héroïne ; dans celle des frères Grimm, Le Petit Chaperon rouge et sa grand-mère en sortent saines et sauves. (photo 2)
Yves Gobart, né en 1973, vit et travaille à Paris. Son travail utilise le conte. Les forêts et les sous-bois sont des lieux privilégiés dans ses recherches . Il est représenté par la galerie ALB.
Le héros de western vu par François Mendras
Le western, littéralement « film de l’ouest », trouve ses origines au plus profond de l’histoire des États-Unis. Il retrace un épisode symbolique de la naissance de la nation américaine (conquête de l’Ouest, guerre de Sécession, guerres contre les indiens). Le cinéma a largement mis en avant le « cow-boy » ; au départ simple vacher, ce personnage fut transformé en héros vertueux aux qualités irréprochables. (photo 4)
François Mendras, né en 1962, vit et travaille à Paris. La technique employée est celle de la cire sur bois, avec des procédés variés s’attachant à juxtaposer un travail de peinture maîtrisée à un autre plus naïf et d’une maladresse feinte.
Le héros mythologique (ou religieux) vu par Marc Molk
Saint Georges est un saint totalement légendaire, dont l’existence est mise en doute dès le 5ème siècle ; il est, dans toute la chrétienté, le patron des chevaliers. Le combat de Georges contre le dragon est un sujet très souvent représenté, surtout à partir du 13ème siècle ; il symbolise la victoire de la Foi sur le Mal. Georges tient une lance (plus rarement une épée) et terrasse le monstre, tandis que la princesse prie, au second plan. La scène se passe à l’abri des murs d’une ville, parfois au bord de la mer. (photo 5)
Marc Molk, né en 1972, vit et travaille à Paris. Il veut débarrasser l’allégorie de son image vieillotte, produire des allégories légères, paradoxalement presque réalistes, et que chacun y voit ce qu’il veut y voir.
Le héros populaire vu par Florence Reymond
Le cangaço est un phénomène de banditisme qui apparaît au milieu du 19ème siècle dans la région aride du Nordeste brésilien. Ces bandits (cangaceiros), poursuivis sans relâche par les troupes gouvernementales, disparaissent en 1940. La figure du cangaceiro reste à mi-chemin entre le bandit et le justicier. Elle est reprise, après la littérature populaire (cordel), par nombre d’artistes, écrivains, dessinateurs, cinéastes. (photo 3)
Florence Reymond née en 1971, vit et travaille à Paris.Ses tableaux, qui utilisent des couleurs acidulées, simulent une fausse naïveté et évoquent une mémoire enfouie. Elle est représentée par la galerie O. Ouizeman.

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Cet évènement est réalisé en partenariat avec le festival de la Luzège, édition 2012.
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