Le dimanche 29 août de 15h à 18h

Virginie Dyé
Sans titre, 2010, huile sur toile, 80 x 100 cm.

" La volonté de représenter la mémoire d'un instant simple dans toute son intensité réunit l'ensemble de mes peintures. Ce qui m'intéresse est de capter la vérité d'un moment, une vérité sensible qui m'est propre. La peinture serait alors le prolongement d'une réflexion sur l'être. Mes peintures décrivent des paysages seuls ou accompagnés de personnages le plus souvent figés comme pour évoquer l'idée d'un temps en suspens. Toute information référant précisément aux notions d'espace et de temps est volontairement supprimée afin de ne garder que l'essence même du souvenir. Ainsi je vide la réalité pour révéler une vérité. L'idée d'aura peut relier mes peintures dans le sens où je cherche à retranscrire ce qui pour moi s'est dégagé d'un lieu ou d'une personne. C'est dans un désir d'exprimer mon rapport à la vie, aux choses simples que j'entends évoquer cette notion. Envisager la vie comme source d'observations et pensée métaphysique, ainsi que la peinture comme poursuite de ces réflexions.
A ceci s'ajoute un travail photographique sur le paysage mené de front comme pour fixer les tensions présentes dans des lieux. Cadrer un élément comme une perturbation qui viendrait interagir sur l'environnement calme et ordonné. Comme en peinture la couleur vient souligner ces tensions et participe d'une atmosphère solitaire et spirituelle. "
Virginie Dyé
Déborah Julien
B&J, 2009, huile et acrylique sur toile, 100 x 100 cm.

" Peintures à caractère autobiographique sur l’objet du désir.
J’entretiens un dialogue typographique et pictural en créant un espace imaginaire ou les paysages et les objets correspondent. La composition amène les symboles utilisés vers un dialogue implicite. Je crée un espace de symbolique, un répertoire d’objets, souvent dénaturés de leurs fonctions premières.
Ce sont ces éléments récurrents qui vont constituer les séries. Chaque série est une narration d’événement vécu ou à vivre pendant une période donnée. Quand le dialogue s’épuise la série se termine. Elles ont toutes un titre qui déterminent la lecture. Les mots se mélangent à la peinture et parfois s’intègrent en étant indescriptibles en peinture.
Très souvent elles deviennent jeux de mots
Ce pourquoi ma peinture pourrait s’apparenter à un rebus. "
Déborah Julien
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