Le dimanche 27 juin de 15h à 18h

Thilleli Rahmoun.
Thilleli Rahmoun est une jeune artiste qui vit et travaille actuellement en région parisienne, après une formation à Alger puis à Paris. Elle a longuement travaillé sur la thématique de la chambre sensuelle mais inhabitable, lieu de vie - malgré les contraintes qu'elle suppose (présence d'objets incongrus, difficulté de s'y déplacer, etc...) - mais saturée d'éléments possédant leur histoire et leur sens propres. Le but est d'exprimer sa féminité et de raconter son histoire en créant une ambiance baroque, décalée et absurde. La question est de savoir quel est l'élément qui n'est pas dans son environnement naturel, mais qui continue à exister dans l'absolu ? L'essentiel de l'œuvre repose peut-être sur la présence de ce corps étranger, subtil mélange de transgression, démesure, décalage et poésie. Cette réflexion est basée sur la représentation de tranches de vie et de souvenirs datés et précis, illustrés par des histoires intimes, improbables et oniriques. Etant une personne « impressionnable » au sens photographique du terme, elle recueille des sensations, des hallucinations visuelles, qu’elle met ensuite en scène dans des lieux de passage. Son travail actuel est principalement axé sur la représentation fixe (dessins, peintures sur divers supports, installations).
Steve Givernaud.
Sans titre 02, 2006, huile sur toile, 100 x 100 cm.

Steve Givernaud est un jeune artiste qui vit est travaille en région parisienne. Pour nourrir sa peinture, il a commencé à constituer un journal visuel des paysages qu’il traverse quotidiennement, ou bien de ceux dont l'empreinte subsiste dans sa mémoire. Il est inspiré par leur banalité, leur répétition. Ces paysages sont alors restreints par le cadre d'une fenêtre, qu'elle soit celle d'un train, d'un RER, d'une voiture, ou encore d'une chambre. Les images qui en résultent, cherchent à synthétiser un sentiment de latence, d'intemporalité, où l'influence de la musique intervient et où se développe un langage de signes propre à l'urbanisme contemporain (poteaux, fils électriques, caténaires). Le paysage devient alors témoin du temps qui passe, de la mémoire qui s'efface.
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