
Exposition : du 29 avril au 21 mai 2012,
Vernissage : le 28 avril à 18 h.
Tous les ans au printemps, l’association expose, à la résidence le travail des artistes venus en résidence pendant l’été précédent. Le cru 2012 permet de découvrir les peintures et dessins de Benoît Géhanne, Guillaume Millet, Marc Molk, Nazanin Pouyandeh, Laurent Rabier en résidence à Chamalot pendant l’été 2011.
Les productions de Benoît Géhanne (dessins, peintures, photographies et collages) jouent avec les images, et convoquent des univers visuels issu des médias et du cinéma. Au départ il rassemble une documentation, à partir de magazines aussi bien qu’en prenant lui-même des photographies. Cette documentation, au même titre que la couleur, sert de palette à ses dessins et peintures.
Le travail de Guillaume Millet est déterminé par sa sensibilité à certains détails du monde et se développe à travers une pratique du dessin (notamment des représentation du corps) et de la peinture. Cette double pratique est conditionnée par la photographie qui structure les représentations.
La peinture de Marc Molk est allégorique. Elle s’offre donc à la lecture, à l’interprétation de chacun sans être pourtant parfaitement lisible, sans viser l’évidence. Elle veut rendre compte d’un monde invisible, qui est autant celui des idées que celui des sentiments. Un monde de sentiments délicats : la douceur, la nostalgie, la faiblesse, la prémonition ou l’amour maternel.
La peinture de Nazanin Pouyandeh est en lien avec l’homme contemporain, son existence, ses désirs, son histoire, sa quête de sens et d’identité à travers les mythes, les symboles, les contes de fées, enfouis dans l’inconscient collectif. Les différents instincts tels la violence, le désir etc. sont mis au premier plan de ses peintures à travers les personnages choisis.
Les peintures de Laurent Rabier nous parlent d’espace. Avant l’acte de peindre, Laurent Rabier tient à manipuler véritablement l’espace entre ses mains en assemblant lui-même des petites constructions qui serviront de modèles à ses futures peintures. Les bâtiments qu’il figure (cabane, couloir, baraquement) sont toujours vides de présence humaine mais paradoxallement, l'individu est omniprésent dans son travail.
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