
Exposition : du 17 avril au 2 mai 2011,
le samedi, dimanche, lundi de 15h à 18h.
Visite également possible sur rendez-vous jusqu'au 22 mai.
Vernissage : le 16 avril à 18 h à la résidence
Tous les ans au printemps, l’association expose le travail des artistes venus en résidence pendant l’été précédent. Le cru 2011 permet de découvrir les peintures et dessins de Virginie Dyé, Steve Givernaud, Déborah Julien, Maude Maris, Thilleli Rahmoun, Claire Tabouret, en résidence à Chamalot pendant l’été 2010.
Les peintures de Virginie Dyé décrivent des paysages seuls ou accompagnés de personnages le plus souvent figés comme pour évoquer l’idée d’un temps en suspens. Sa volonté est de représenter la mémoire d’un instant simple dans toute son intensité.
Steve Givernaud nourrit sa peinture d’images des paysages qu’il traverse quotidiennement. Ces témoins, du temps qui passe et de la mémoire qui s’efface, synthétisent un sentiment de latence et d’intemporalité. Il développe un langage de signes propre à l’urbanisme contemporain.
La peinture de Déborah Julien s’apparente à un rébus. Les mots se mélangent à la peinture et parfois s’y intègrent exprimant ce qui est intraduisible en peinture. Elle entretient un dialogue typographique et pictural en créant un espace imaginaire dans lequel les paysages et les objets correspondent.
Maude Maris voit sa peinture comme un acte de lissage, engendrant une perte des repères d’échelle et déterminant un espace possible à toutes les tailles. Elle habille l’objet de couleurs acides, lui retire les détails qui le définissent et lui donne une nouvelle identité, lui conférant ainsi la beauté suspecte d’un paysage artificiel.
Le travail de Thilleli Rahmoun est une réflexion fondée sur la représentation de tranches de vie et de souvenirs datés et précis, illustrés par des histoires intimes, improbables et oniriques. Son travail est un subtil mélange de transgression, de démesure, de décalage et de poésie.
Les peintures de Claire Tabouret parlent de mémoire et de disparition. Dans son travail actuel, tentes et campements occupent tout l’espace de la toile. Les drapés et cordages, sont peints par voiles successifs de peinture très diluée qui plongent graduellement l’image dans l’obscurité. Ces peintures fantomatiques sont autant de présences lancinantes, faisant affleurer une mémoire collective.
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Dossier de presse disponible en téléchargement.
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